30 avril 2008
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Le regard se perd dans la nature,
Et la pensée file vers l' horizon,
Pour rejoindre l' hôte créature,
Dont l' âme illumine la raison.
Puis les battements du corps mature,
Font mûrir le temps de la floraison,
En laissant choir dans les ouvertures,
Des fruits parfumés par saison.
Oh ! c'est un mirage sans rupture,
Où l'envie se meut dans une prison,
Tenant ses barreaux comme montures
Afin de protéger sa douce liaison.
Et de vivre sans trahisons.
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